Londres avec William : Jermyn Street et St. James’s Street
Du temps de William, tous les dandys londoniens respectables étaient régulièrement aperçus en train d’arpenter Jermyn Street et St. James’s Street. Pour étoffer leur garde-robe et conserver une apparence impeccable, c’était l’endroit le plus prisé par ces messieurs. Bienvenue dans l’épicentre de l’excellence des tailleurs victoriens.
Derrière l’artère animée de Piccadilly, à l’angle de Fortnum & Mason, ces petites rues tranquilles invitent à une belle promenade dans Londres. Aujourd’hui, elles ne sont plus exclusivement dédiées à la fine fleur de l’élégance britannique, mais de nombreuses maisons historiques s’y trouvent toujours.
Premier arrêt : Paxton & Whitfield, les plus anciens fromagers d’Angleterre. Cette boutique est installée sur Jermyn Street depuis 1797. Mais quel peut bien être le point commun entre Penhaligon’s et une fromagerie ? Laissez-nous vous conter l’histoire. Tous deux servaient à la cour royale de la Reine Victoria, et ont été récompensés par une distinction royale décernée par Sa Majesté le Prince de Galles. (Bien que nos produits sentent bien meilleur, évidemment).
Et étant donné la proximité du Palais, il n’est pas si étonnant que les distinctions royales pullulent dans ce quartier. Fondée en 1898, l’échoppe des fabricants de chemises Turnbull & Asser, sur Jermyn Street, fabrique les chemises du Prince Charles depuis sa plus tendre enfance, ainsi que celles d’un certain M. Bond.
Berry Bros. & Rudd est la cave à vins la plus ancienne de Grande-Bretagne, et possède sa boutique de St. James’s Street depuis 1698. Avec deux distinctions royales à leur actif, ces caves illustres méritent amplement le détour.
Les chaussures de qualité faites à la main sont depuis longtemps une spécialité de ce quartier bien achalandé. John Lobb, un bottier sur mesure, a inauguré sa boutique sur St James’s Street en 1866. Cet artisan de renom fournit le Palais Royal et a su conquérir la Reine Victoria elle-même, avec ses élégantes chaussures sur mesure.
Un dandy victorien, dûment vêtu et chaussé par ces établissements distingués, aurait dirigé son carrosse vers les bains turcs de Savile Row, où M. Penhaligon l’aurait attendu pour lui tailler la barbe et le parfumer à la perfection. William y a fondé sa première boutique de barbier en 1874. Sa première fragrance, aux notes orientales audacieuses, s’inspirait de l’environnement capiteux et sensuel du hammam. Une petite révolution chez la jeunesse de Mayfair.
Malheureusement, les bains turcs ont fermé. Comment les remplacer ? Traversez Piccadilly vers le chaleureux sanctuaire de notre boutique de Burlington Arcade. Fondée en 1819 par Lord George Cavendish, le comte de Burlington, cette galerie incarne le glamour de l’époque victorienne de Londres. Naturellement, l’endroit était idéal pour Penhaligon’s.
En haut, vous trouverez l’une des pièces privées les plus raffinées de profilage olfactif. C’est un recoin idéal pour partir en quête de votre âme sœur parfumée, ou même pour créer votre fragrance sur mesure avec notre service spécialisé. Rien de tel pour conclure une journée de promenade à St. James’s.